Club Résistance et Déportation St Joseph Cherbourg
Nous avons décidé de faire ce blog pour faire passer plus facilement la mémoire aux jeunes de notre âge. Le blog est un support plus attractif pour s'informer. Vous y trouverez des articles sur notre travail, nos recherches et également sur nos impressions. Le concours de la Résistance et de la Déportation nous a permis de nous exprimer sur nos recherches et également sur cette période historique. Nous vous souhaitons une bonne visite et espérons que notre travail vous plaira.
lundi 27 mars 2017
vendredi 24 mars 2017
bibliographie et sitographie
Sitographie
:
Yvain-lucas
: http://fr.wikipedia.org/
Lise
: -Je suis le dernier juif.
-dic
dac doc manche Jeanne Frigout.
-Les juifs en Normandie 1939-1945 de Yves LECOUTURIER (édition Ouest France 2011)
Lilou
: https://www.ushmm.org/wlc/fr
article
Drancy
article
expériences médicales nazis
Sarah
: http://paris.match/
Laëtitia
: http://www.unifrance.org/
Mélanie
:
Le monde.fr
bibliographie
:
yvain
: Maus de Art Spiegelman, Pantheon Books.
Lise
: Je suis le dernier juif de Chil Rajchman.
Le
journal d'Hélène berr.
Le
journal d'Anne Frank
Résultats du sondage
Après notre conférence,
nous avons distribué quelques sondages dont voici les réponses :
- Que connaissez-vous sur le génocide juif ?
La majorité des 5èmes
que nous avons interrogé connaissaient ce génocide et a pu nous
faire part de quelques anecdotes : les chambres à gaz, la
machine agricole...etc
Les 3èmes, eux, ayant
travaillé sur cette période en classe, ont pu nous répondre plus
en détail. Ils ont pu notamment parler d'Hitler, citer quelques
camps de concentration et de travaux forcés.
Les surveillantes ont pu
nous parler des camps de concentration, de la rafle du Vel d'hiv, des
Justes, ainsi que l'horreur et la déshumanisation des déportés.
2) Que savez vous du
régime nazi? Et qu'en pensez vous ?
Pour tout le monde les
nazis sont antisémites et ont fait régner la terreur pendant la
guerre.
3) Qui allait dans les
camp de concentration ?
Pour cette question
beaucoup ont répondu que c'étaient les juifs et les tziganes.
Mais certains nous ont
parlé également des handicapés, des homosexuels et les opposants
au régime nazie.
4) Donnez une
approximation du nombre de déportés morts selon vous ?
Ils sont nombreux a avoir
répondu qu'il y en avait beaucoup trop.
Certains nous ont donné
des chiffres tels que :
-100 000
-entre 5 et 6 millions
-entre 300 000 et 400 000
Sondage réalisé par
Mélanie HAREL
Nos impressions
«
En plus de m'avoir aidé à approfondir mes connaissances sur la
deuxième guerre mondiale, le club Histoire m’a aussi fait
comprendre à quel point il est important de se rappeler des faits
passés pour ne pas refaire les mêmes erreurs et, ainsi, contribuer
à la création d'un monde meilleur.»
Zoé
Debordeaux
« Au
début du club Histoire j'avais travaillé sur les numéros
matricules sur les bras gauche des Juifs. Quand j'ai cherché des
informations, j'étais impressionné de voir toute l 'atrocité des
nazis envers les Juifs. Après j'ai travaillé sur les procès de
Nuremberg. Après la guerre, j'étais rassuré de voir que beaucoup
de chefs nazis ont été jugés par la France, le Royaume Uni et les
États-Unis. »
Jérémy Bouchard
« Au
début de l'année, j'ai choisi de faire le club Résistance. En
effet j'avais envie d'approfondir le thème de la Seconde Guerre
Mondiale et je voulais transmettre mon intérêt pour cette période
de l'Histoire car comme le dit notre devise : « nous
sommes tous des passeurs de mémoire ». J'ai travaillé sur
plusieurs articles qui m'ont permis de découvrir des faits très
choquants. Mon étude la plus traumatisante portait sur les
expériences médicales nazies. J'ai aussi appris que le camp
d'internement de Drancy est réhabilité en logement sociaux. J'ai
participé à une conférence dans le cadre du concours et cette
expérience fut très enrichissante. »
Lilou
Ingouf
« Ce
concours m’a ouvert les yeux sur l’horreur de cette guerre.
Certaines choses m’ont choqué comme cette machine agricole vue
pendant notre visite au mémorial de la Shoah à Paris qui servait à
broyer les corps ainsi que le témoignage de Simone Veil également
vu pendant cette visite. J’ai appris énormément de choses sur
cette période grâce à mes recherches et à cette visite au
mémorial de la Shoah. Cela a été une expérience intéressante et
enrichissante.
Je
remercie mes deux professeurs madame MARION et madame MONGOLD pour
leur disponibilité, leur aide et la confiance qu’elles ont su nous
donner. »
Mélanie
HAREL
« En faisant
ce concours j'ai découvert de nombreuses choses à propos du
génocide juif;j'avais déjà une idée des souffrances infligées à
ces pauvres personnes mais jamais je n'aurais cru que la
déshumanisation aille aussi loin. J'ai découvert que les allemands
du régime nazi d'Hitler n'avaient aucune pitié envers les juifs,
leur haine était tellement profonde. Ils ont tué de nombreux
enfants qui ne savaient pas pourquoi ils étaient traités de la
sorte. J'ai été choquée en visitant le mémorial de la Shoah en
voyant la machine qui broyait les corps des juifs. Ici on peut voir à
quel point l'acharnement est présent mais surtout à quel point ils
ont été endoctrinés par Hitler. En ayant travaillé sur les lois
anti-juives en France sous le régime de Vichy, on voit aussi que la
France a été endoctrinée par le régime nazi, et on découvre
aussi la stratégie qui a été mise en place pour retirer la liberté
petit à petit aux juifs pour après les envoyer dans des camps où
on les traite comme des moins que rien, ou bien comme de la vermine à
exterminer. Pour Hitler les juifs sont les déchets de l'humanité
donc les SS traitent leurs cadavres comme des déchets. Ils obligent
les juifs survivants à jeter les corps de leurs camarades dans des
fosses. J'ai aussi travaillé sur Jeanne Frigout, une résistante au
régime nazi qui a été déportée au camp de Ravensbruck. En
faisant cet article j'ai pris conscience que les personnes non juives
sont aussi déportées car elles ne veulent pas se plier au régime
nazi. Cela veut dire que toutes les personnes qui s'opposent à
Hitler sont tuées ou déportées ils n'ont donc plus le droit de
défendre une cause qui leur est juste. Ce qui veut dire que la
liberté d'expression est rompue, ce qui m'a vraiment interpellée,
car la liberté d'expression est un droit que j'affectionne
particulièrement car il me permet de m'exprimer sans avoir la
conscience perturbée et rien que de penser que les gens vivaient
dans la crainte et dans la peur de s'exprimer sous peine d’être
déportés me fait beaucoup de peine pour ces personnes-là.
Heureusement que des personnes courageuses ont aidé à l'abolition
de ce régime intolérant. »
Lise
Briffaut-Bois
« Plus
jeune j'ai regardé personnellement le film « La
Rafle »,lorsque je me suis inscrite à ce concours, il m'a paru
évident de travailler sur ce film qui m'avait tant choqué. Le fait
que ce film soit inspiré de faits réels m'a bouleversée. J'ai
découvert les conditions dans lesquelles les juifs étaient traités
et ce qu'ils subissaient. Mon impuissance face à ces événements
passés m'ont changé. De retour de la sortie à Paris, après la
visite du mémorial de la Shoah, le groupe s'est lancé dans une
conférence. Ce fût enrichissant de transmettre toutes les
connaissances que j'avais acquises et cette mémoire à mes
camarades. »
Sarah
Jenny
« Je
vais vous donner mon impression sur ce que j'ai vu par rapport à la
déportation des juifs pendant la 2éme guerre mondiale. J'ai vu
l'atrocité commise par les nazis pas que sur les juifs mais aussi
sur tout ce que décrit la doctrine nazie (les tziganes ou les
slaves). Et parce que Adolf Hitler déteste, en particulier les
communistes. Les nazis considèrent tout cela comme des parasites
pour l'Europe. C'est pour cela qu'ils les a tous déportés. Dans ce projet, j'ai appris des faits choquants . Au mémorial de la Shoah,
j'ai observé que beaucoup de juifs français ont été tués alors
que la France été alliée à l'URSS, au Royaume-Uni et aux
Etats-Unis. Et le régime de Vichy a laissé les nazis continuaient
leur processus de la Déportation. »
Yvain
FATOME
Axel
SCAGLIOLA
« Au
début de l'année, quand j'ai vu l'affiche indiquant l'ouverture du
club Histoire, j'ai décidé de m'y inscrire afin d'approfondir mes
connaissances sur ce sujet.
Le thème
choisi est vraiment passionnant et m'a vraiment donné envie de
continuer ce club.
Les articles
sur lesquelles j'ai travaillés m'ont permis d'apprendre de nouvelles
choses, ainsi que d'obtenir une aide précieuse pour le programme
d'Histoire. Travailler sur un tel sujet a été compliqué par le
fait que ce qu'ont subi les juifs est tout simplement horrible. Comme
nous le montre notre devise : « Nous sommes tous des
passeurs de mémoires... » ce club permet de nous
transmettre les faits pour ne jamais oublier.
Depuis le
début de l'année ; j'ai pu remarquer que même si le travail
que nous faisons va peut-être nous faire gagner un concours, nous
prenons ça au sérieux et nous le faisons plus pour retransmettre la
mémoire que pour gagner le concours.
Je pense que
nous avons déjà rempli une partie de notre « mission »
lors de notre conférence organisée le temps d'un midi. Cette
conférence est pour moi une belle expérience .
Si je devais
refaire ce club l'année prochaine ce sera avec grand plaisir.
Maintenant
que je sais ce qu'ils ont vécus et que je me suis prouvée que je
pouvais en parler à des jeunes du même âge ou plus petits que
moi , je n'ai plus qu'à continuer à transmettre la mémoire, à
devenir une « vraie » passeuse de mémoires . »
Laëtitia
GUENOT
« Dans
le club Histoire, j'ai appris comment fonctionnaient les camps de
concentration, comment les déportés étaient transportés et les
conditions dans les camps. Au mémorial de la Shoah, j'ai été
choqué par le mur des Noms. Avant, je n'avais pas pris conscience du
nombre important de juifs déportés et tués. »
Lucas
Millet
«J'ai apprécié participer
au club histoire car j'ai pu y apprendre pleins de choses sur la
résistance et la déportation. Nous avons pu, entre autre, voir une
cérémonie d'anciens combattants en commémoration de la guerre
d’Algérie et les combats du Maroc, le mémorial de la Shoah avec
le mur des noms et le mur des justes ainsi le musée de la guerre du
Palais des Invalides. Nous avons aussi rédigé des articles pour le
blog que nous gérions nous mêmes. C’était une expérience très
intéressante et enrichissante. Je suis vraiment content d'avoir pu
apprendre pleins de choses sur ce sujet.A la fin de l'année, je
partirais heureux de transmettre la mémoire à mes camarades. Et
pour cela je suis fier d’avoir pu m'entraîner à la conférence
organisée un vendredi midi.»
Jules
Pillion
mardi 21 mars 2017
Les procès de Nuremberg : Jugement des crimes nazis
Les
procès de Nuremberg commence le 20 novembre 1945 et se termine le
1er octobre 1946 : il a fallu du temps pour juger les crimes nazis.
Après
la guerre, les Alliés capturent les principaux chefs nazis. Ils sont
jugés pour un crime contre l'Humanité, contre la paix et crime de
guerre.

Le
procès de Nuremberg | L'histoire par l'image
histoire-image.org
C'est
un tribunal militaire international (8 août 1945) instauré par les
accords de Londres. Il est constitué de quatre juges, quatre
procureurs et quatre assesseurs soviétiques,français, américains
et britanniques. Et plus de quatre cents journalistes y sont aussi.
Il
y a 12 nazis qui ont été condamnés à mort : Martin Bormann,
Hans Frank, Wihelm Frick, etc... Et il y a des peines de prison :
Karl Dönitz, Erich Raeder, Baldur von Schirach etc... Et enfin 3 ont
été acquitté.
On
punit ici les auteurs de ces actes déshumanisants du système
concentrationnaire nazi. Cela montre que lorsque l'on fait quelque
chose de mal, on est puni, même si cela ne change en rien au nombre
de morts. Cela montre que les nazis étaient « hors la loi »
et qu'on a voulu remettre ces événements dans la loi.
Jérémy,
3è Bleue, 21/03/2017
dimanche 19 mars 2017
Notre passage a la radio locale
jeudi 16 mars 2017
le film "la rafle"
Dans
le film
Acteurs : Mélanie
Laurent -
Jean
Reno -
Gad
Elmaleh -
Hugo
Leverdez
« La
Rafle » est un film écrit par Rose Bosch . Ce film retrace
l'histoire de Joseph Weissmann, juif et âgé de 11 ans pendant la
période où lui et sa famille, ainsi que 13 000 Juifs se font raflés
lors de la rafle du Vel' d'Hiv'.
I/
Un film tiré d'une histoire vraie
Joseph
Weismann a lui même participé au tournage du film. Il dit, des
années auparavant, pendant une interview « je voudrais
faire un film pour le montrer aux enfants mais c'est impossible car
c'est inhumain », Rose Bosh la regarde, et elle le contacte
en lui disant qu'elle veut faire ce film. Quand Joseph arrive sur le
tournage, il dit avoir ressenti la même odeur qu'avant « J'étais
sidéré […] J'ai été pris d'une odeur irrespirable ».
Ce décor était tellement bien réalisé qu'il lui est revenu un
souvenir olfactif .
Joseph
dit de ce film qu'il « a apporté le message dont il était
porteur ».En tout, il est passé dans une quinzaine de
pays.
II/
Le film

Joseph
et tous les autres Juifs resteront de quatre à sept jours dans le
Vélodrome d'Hiver. Leurs conditions de vie sont choquantes, on
s'imagine dans ce vélodrome avec eux et on prend conscience de
l'horreur qu'ils ont subi en 1942 et du fait que ce soit une réalité.
Un caporal audacieux, ému par toutes ces personnes affamées,
malades et paniquées donne pour ordre à ses pompiers d'ouvrir les
tuyaux et d'arroser toutes les personnes, enfants et familles, pour
leur donner à boire et remplir leur unique gobelet. Ils étaient les
seules à pouvoir entrer et sortir de là, ils recevaient alors des
tas de mots sur des bouts de papiers et en sortant ils allaient les
poster. Ce caporal a vraiment existé et il n'est pas le seul à
avoir aidé des Juifs. Une aide soignante a permis l'évasion de
nombreuses personnes, elle s'est surmenée afin de leur apporter un
minimum de confort.
Une
fois libérés de ce stade, Joseph et ses deux amis, jeunes et
fidèles. Nono et Simon, furent envoyés au camp de
Beaune-la-Rolande. Il n'y avait pas d'hygiène. Le camp était sale.
La plupart des personnes souffraient de dysenterie (problèmes
intestinaux). Ils ne bénéficiaient que d'un seul repas dans la
journée. Ce repas, composé d'un peu de soupe et d'un petit bout de
pain, ne suffisait pas aux adultes et aux enfants. Ceux qui
possédaient des bijoux et des montres préféraient tout jeter dans
les toilettes plutôt que de les donner aux Allemands. Ils jetaient
même de l'argent et des tas de billets. Lors d'une corvée qu'on lui
avait donné, Joseph trouva de l'argent en vidant les toilettes. Cet
argent lui permettait de se projeter, d'avoir comme but de s'évader.
Alors un midi, à l'heure de la soupe, avec une distraction et l'aide
de Annette Monod (alias l'aide soignante), un ami et lui fuguèrent
et traversèrent l'épaisse couche de barbelés qui entourait le
camp. Après des heures de douleurs, ils étaient enfin libres.
Le
film se termine lorsque l'on voit les enfants partir en wagon vers un
autre camp, sûrement un camp de la mort. Affaiblie par le même
régime alimentaire que les juifs qu'elle suivait, Annette Monod
s’était évanouie mais ne s'était réveillée que lorsque le
wagon était parti. Les dernières secondes de ce film sont si
touchantes, tous ces enfants qui partent et Annette qui arrive trop
tard sur le quai, trop tard pour les sauver.
III/
Après la Rafle

Sarah
Jenny 3ème Lilas
source : toutes
les images viennent du film
(sauf la couverture
du livre au editions michel lafon)
Avis sur le livre "Je suis le dernier juif"
![]() |
Je suis le dernier juif au éditions Le livre de Poche |
D’après le livre
« Je suis le dernier juif ».
Le juif Chil Rajchman a
seulement 28 ans lorsqu’il est déporté à Treblinka, dans ce livre
il raconte les mauvais traitements qu’il a subi à Treblinka mais
aussi comment il a survécu dans un camp d’extermination. Ce livre
m’a particulièrement touché en voyant l’attitude des SS envers
les détenus de ce camps de concentration, on peut voir la haine des
allemands que Hitler a endoctriné.
Treblinka
Treblinka est un camp d’extermination situé au nord de Varsovie en
Pologne. A l’époque la Pologne était un territoire annexé par le
grand Reich( 3e Reich gouvernement d’Hitler). Les camps
d’extermination consistent à tuer le maximum de personnes, d’après
le témoignage de Chil Rajchman les SS gardaient quelques juifs pour
la main d’œuvre comme pour les cadavres et pour les mettre dans
des fosses par exemple.
A Treblinka les juifs
arrivaient en train, et une fois arrivés, tous leurs objets
étaient mis en tas puis triés par les quelques juifs survivants.
Une fois tous leurs biens retirés ils étaient asphyxiés dans une
des chambres à gaz du camp.
Treblinka était
organisé en 2 camp le premier camp est le camps de concentration ou
les quelques juifs s’occupaient de raser la tête des femmes avant
leur entrée dans la chambre à gaz, d’enlever les dents en or, ou
encore amener les morts dans des fosses. Tout ça dans d’horribles
conditions de vie. Le réveil se faisait à 5h du matin et le coucher
à 21h avec de la soupe et minuscule morceau de pain le midi et le
soir en guise de repas. Les SS frappaient et battaient les détenus
sans raison juste par pur sadisme parfois ils tuaient les juifs pour
leur propre plaisir.
Le témoignage
Chil Rajchman a été
à Treblinka en 1942 à 28 ans. Il a réussi à échapper aux
chambres à gaz en devenant tour à tour trieur de vêtements,
coiffeur. Il rasait la tête des femmes avant qu’elles se fassent
tuées dans les chambres à gaz, il devient aussi porteur de cadavres
puis « dentiste » cela consiste à arracher toutes les
dents en or des cadavres. Il raconte toutes les souffrances que les
SS lui ont fait subir : comme le battre sans raison valable,
juste par pure sadisme, et si par malheur il était marqué au
visage il se faisait tué sur le champ. Il explique aussi la vie du
camp et il raconte comment il a réussi à survivre grâce au
soulèvement du camp le 2 aout 1943. Il réussit à s’échapper et a
se réfugier chez un de ses amis à Varsovie.
En tout il a passé
10 mois dans le camp de Treblinka, qui a exterminé le plus de juifs
lors de la seconde guerre mondiale, sur 750000 juifs arrivés seuls
57 juifs ont survécu.
Lise Briffaut
Maus, le nazisme raconté avec les animaux
![]() |
Maus (Raw) |
Maus est une
bande dessinée écrite en deux tomes, le premier en 1988, le second
en 1992 par Art Spiegelman sur l’extermination des juifs en Pologne
entre 1939 et 1945. Chaque personnage est représenté par un animal
: les Allemands en chat, les juifs en souris, les Polonais en cochon,
les Américains en chien, les Suédois en rênes, les Français en
grenouille… L’histoire est tirée de faits réels à partir des
témoignages du père de l’auteur, Vladek Spiegelman, qui a subi
l’atrocité du ghetto de Varsovie puis des camps d’extermination.
L’histoire
débute aux États-Unis où Art Spiegelman vit et décide d’écrire
une bande dessinée sur l’histoire de son père. Elle commence en
1939. Vladek est marié avec Anja et tous les deux ont un fils,
Richeu. Un jour Vladek reçoit une lettre de l’armée polonaise
pour défendre la frontière. Il perdit la bataille et fut prisonnier
par les allemands mais les polonais dans une prison normale et les
polonais juifs dans des tentes à côté de la prison. Il fut libéré
par un ami mais en rentrant dans sa ville natale, Sosnowiek, les
nazis avaient déjà pris le contrôle de la ville et y avait
installé un ghetto. Vladek avait retrouvé sa famille mais étant
juif, il devait être dans ce quartier fermé. Il découvrit
l’horreur du ghetto car les allemands avait pendu des gens sur la
place publique pour montrer l’exemple. Mais un jour, les nazis
avaient décidé de vider le ghetto. Vladek avec sa famille et celle
d’Anja étaient dans une maison spéciale car le grenier était en
deux parties, une normale et l’autre où l’on entrait par un
lustre. Il se cachèrent longtemps mais un jour le neveu de Vladek
allait chercher à manger mais un homme était là, ce dernier alla
avertir la Gestapo et toute la famille fut envoyée à Auschwitz. Le
père d’Anja fut tué par les nazis, le neveu partît en Hongrie et
la sœur d’Anja tua Richeu et ses filles pour ne pas les laisser
aux mains de la Gestapo. Dans le camp, Vladek était protégé par un
kapo en échange de lui apprendre l’anglais.
Quant à Anja,
elle était maltraitée par sa kapo car elle était faible. Le
travail de Vladek consistait à fabriquer des chaussures et Anja
devait nettoyer les locaux.
Un jour,
Vladek changea de poste, il était zingueur et marchandait avec des
ouvriers Polonais qui venaient pour aider. Ils échangeaient de la
nourriture contre de l’or. Vladek pût se nourrir correctement et
pût même nourrir un de ses amis et payer son nouveau kapo, un juif
Russe. Mais en 1945, les Allemands firent évacuer le camp car les
Soviétiques arrivaient. Vladek, son ami et les autres juifs du camp
marchèrent longtemps. Sauf qu’un jour, un juif prévint les autres
que les Allemands allaient tous les tuer pendant la nuit. Ils
réussirent à s’échapper. Vladek et son ami se réfugièrent dans
une ferme abandonnée en Allemagne. Tout était là, vêtements
nourritures et lits, ils se goinfrèrent mais n’ayant pas beaucoup
mangé à cause de leur déportation, ils eurent une terrible
diarrhée. Ils restèrent quelques jours ici avant que des soldats
américains arrivent et installent une base militaire et une prison
pour soldats Allemands. Un peu plus tard, Vladek partît seul en
Suède pour trouver un travail et gagner assez d’argent pour
s’expatrier aux États-Unis. Il trouva un travail auprès d’un
riche couturier juif Polonais où il fut embauché.
Il retrouva
Anja en Pologne et partirent ensemble pour les USA.
Yvain
Fatome
Oskar Schindler
Fiche
d'identification:
Naissance:28
avril 1908 à Zwittau,Moravie(Autriche-Hongrie)
Décès:9
octobre 1974 (à 66 ans) à Hildesheim,Basse-Saxe.(Allemagne de
l'Ouest.
Profession:Industriel
Autres
activités:Membre
du Parti national-socialiste des travailleurs allemands
Conjointe:
Emilia Pelzi Schindler
Son
histoire:
Oskar
Schindler est né le 28 Avril 1908 à
Zwittau,Autriche-Hongrie.D'une famille catholique, de tempérament
sportif et extraverti,
c’est
un homme de relations. En 1936 il est à l’AMT Auslands / Abwehr,
le Bureau militaire du renseignement extérieur, agent donc. Il sert
dans l’armée tchécoslova
.que en 1938 comme caporal. En Février
1939, il rejoint le parti nazi.
Catholique
d’éducation, Oskar Schindler était un boulimique en tout. Il
aimait l’alcool, les femmes, le sexe et l’argent.
Opportuniste,
l’appât de l’argent et le sens des affaires vite réalisés
l’attirent à Cracovie en 1939 juste après l’invasion de la
Pologne, où il est bien décidé à prendre sa part du gâteau de
cette guerre où les ruines et les désastres se font aussi vite que
les fortunes.
Profitant
de la politique nazie visant à arianiser les entreprises juives il
rachète Rekord Ltd, un fabricant d’émaux appartenant à des Juifs
et transforme cette usine en Allemand
Emalwarenfabrik Oskar Schindler également
connu sous le nom Emalia, en novembre 1939, objectif: fabriquer des
casseroles pour le Reich.
![]() |
wikiwand.com |
Avec
l´aide de son habile comptable, Itzhak Stern. Schindler recruta
environ
1200 juifs qu´il sauva d´une mort certaine et finit par être ruiné
pour atteindre son objectif
Durant
la IIe Guerre Mondiale, Schindler acheta une usine d´ustensiles de
cuisine à Cracovie à laquelle il ajouta rapidement la fabrication
de matériel de guerre pour l´armée nazie. La main d’œuvre
allemande était chère et difficile à trouver. Il conclut donc un
accord financier avec le commandant du camp de concentration de
Plaszow, Amon Goeth, qui, en échange d´argent et dun pourcentage
sur les bénéfices de l´usine, lui fournissait des juifs qui
travaillaient pendant la journée à l´usine et retournaient la nuit
dans le camps . Schindler découvrit ainsi les
dimensions de la tragédie juive et utilisa tout son argent et son
pouvoir pour tenter de sauver tous les juifs qu´il pouvait en les
faisant travailler dans son usine. Au travers d´une
liste qu´il faisait passer aux Allemands
liste qu´il faisait passer aux Allemands
Jeanne Frigout, résistante Cherbourgeoise
Jeanne
Frigout est née en 1922. Originaire de Cherbourg, elle est arrêtée
à St Lô le 6 novembre 1941. D'abord détenue à la Santé, puis à
Fresnes, déportée en Allemagne en août 1943, libérée dès le 23
avril 1945 par la Croix Rouge suédoise, évacuée vers la Suède via
le Danemark, elle est rapatriée en France le 25 juin.
UNE
RESISTANTE CHERBOURGEOISE DES 1940.
Jeanne Frigout entre dans la
Résistance à 17 ans et demi après que sa maison soit bombardée
par les Allemands le 6 juin 1940. Au moment de la prise de la
ville, son père part pour l'Angleterre et se réfugie chez
Auguste Mabire, un oncle. Cet oncle s'est engagé dans la
Résistance après la prise de Cherbourg. C'est ce qui a amené
Jeanne Frigout dans la Résistance.
|
Plus de 30.000 hommes ont réussi à |
Une
jeune Résistante : son action.
Jeanne
Frigout entre dans la Résistance à 17 ans et demi après que sa
maison soit bombardée par les Allemands, le 6 juin 1940. Au moment
de la prise de la ville, son père part pour l'Angleterre et se
réfugie chez Auguste Mabire, un oncle. Cet oncle s'est engagé dans
la Résistance après la prise de Cherbourg. C'est ce qui a amené
Jeanne Frigout dans la Résistance.
Elle fait
d'abord de l'espionnage. Elle suivait par exemple les camions de
prisonniers de guerre. Plus tard, l'oncle fut appelé pour piloter
« La Rolande » qui ravitaillait les troupes allemandes
sur les îles anglo-normandes . Il ramenait des valises pleines
de légumes que Jeanne Frigout allait apporter aux prisonniers
anglais. Elle leur apportait aussi des petits paquets et des petits
mots.
Une fois
repérée comme patriote, elle est contactée par Raoul Kiffer de
Famille- Interallié, début 1941 pour l'aider à installer une
branche de réseau de renseignement dans la Manche. Plus tard, Jeanne
Frigout a pour mission de confier des informations à l'agent Lemeur.
Elle échoue à cette mission car l'agent lui avait présenté un
Alsacien en uniforme allemand. Très méfiante, elle ne lui a pas
donné les informations. Arrêtée quelques jours plus tard, elle
soupçonne l'agent Lemeur de sa responsabilité de son arrestation,
mais cela pourrait aussi venir de l'arrestation de Marie-Thérèse
Buffet qui avait caché un des agents sous son tapis.
Son
arrestation pour contre-espionnage:
Jeanne est
arrêtée le 6 novembre 1941. Elle a été placée à la prison de
St-Lô dans une cellule avec 20 autres femmes. Puis elle est
transférée à la prison de la Santé, à Paris, où elle subit une
pression morale des allemands. Ils utilisaient le« chantage
affectif » en disant que sa famille subirait un mauvais sort si
elle ne disait rien. Elle explique qu'elle est isolée, se fait
interroger par les Allemands afin de transmettre des informations
militaires.
A partir
d'octobre 1942, Jeanne est emprisonnée à Fresnes (94). Seule dans
sa cellule, elle ne sortit que trois fois en 2 ans.
Sa
déportation à Ravensbrück.
Elle part
de Romainville le 27 juillet. A ses côtés, 58 femmes « NN »
(Nacht und Nebel », nuit et brouillard) arrivent le 2 août
1943. Elle est mise en quarantaine : « on vous mettait
avec tout ce qu'il y avait de plus moche, les droits communs ».
Elle dit
« lors du premier mois passé dans ce camp, les détenus
étaient mises à l'épreuve avec des travaux les plus pénibles :
décharger des péniches, pousser des wagonnets, ou répandre les
cendres incinérées dans les petits jardins SS qui surplombaient le
lac de Ravensbrück ».
Lors
de sa détention à Ravensbrück elle fais plusieurs activité toutes
pénibles, elle décharge les wagons qui rentraient du front de l’
est, avec toutes les capotes des soldats qui avait été tué ou
blessé ;il fallait récupérer la fourrure qui doublait les
capotes malgré les lambeaux de chair. Elle a aussi travaillée pour
l’usine radiophonique Seimes.
A
Ravensbrück la journée commençait tôt (à 3h30 du matin en été,4h
en hiver). La journée commençait par un appel long et interminable
qui pouvait durer plus d’une heure quelque soit le temps elle a
connu des appel à -32° juste vêtue d’une simple robe. Les femmes
était rangée par numéros elles n’ont plus d’identité
souligne-t-elle. Les journées de travail étaient de douze heures,
avec une demie heure pour la pause du midi. Les déporté étaient
louée comme on peut loué des machines pour un chantiers, on
considère les déportés comme des objets. Donc les déportées
étaient loué par des groupes industriels comme par exemple l’usine
Siemens pour Jeanne Frigout. Puis la journée s’achevait par un
appel interminable avant que les détenues puissent prendre leur
repas du soir.
Le
seul temps libre accordé aux détenus est le dimanche ;mais les
détenus trop faibles ou malades étaient emmenées dans un camions,
et leurs vêtements revenaient cela signifie qu’elles étaient
tuées sûrement battues à mort.
Plus
tard les allemands décidèrent que toutes les détenues devaient
être déportées a Mauthausen, Jeanne Frigout pensait qu’elles
allaient être éliminée alors elle se cacha avec l’aide d’une
infirmière dans le lit d’une tuberculeuse qui venait de mourir.
Elle a ensuite retrouvée son block et une dizaine de compagnes qui
ont vécu pendant deux mois dans le plafond du block avec la
complicité d’une polonaise.
Une
libération suédoise
Jeanne
Frigout n’a pas assisté à la libération de Ravensbrück, elle a
été prise en charge par la croix rouge suédoise le 23 avril 1945.
Elle gagne la Suéde avec ses compagnes pour se rétablir du
traitement inhumain qu’elle venait de subir. Elle dit :
« La liberté est une nourriture exceptionnelle ».
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