jeudi 16 mars 2017

le film "la rafle"





Dans le film
Acteurs : Mélanie Laurent - Jean Reno - Gad Elmaleh - Hugo Leverdez




« La Rafle » est un film écrit par Rose Bosch . Ce film retrace l'histoire de Joseph Weissmann, juif et âgé de 11 ans pendant la période où lui et sa famille, ainsi que 13 000 Juifs se font raflés lors de la rafle du Vel' d'Hiv'.

I/ Un film tiré d'une histoire vraie

Joseph Weismann a lui même participé au tournage du film. Il dit, des années auparavant, pendant une interview « je voudrais faire un film pour le montrer aux enfants mais c'est impossible car c'est inhumain », Rose Bosh la regarde, et elle le contacte en lui disant qu'elle veut faire ce film. Quand Joseph arrive sur le tournage, il dit avoir ressenti la même odeur qu'avant « J'étais sidéré […] J'ai été pris d'une odeur irrespirable ». Ce décor était tellement bien réalisé qu'il lui est revenu un souvenir olfactif .
Joseph dit de ce film qu'il « a apporté le message dont il était porteur ».En tout, il est passé dans une quinzaine de pays.

II/ Le film

En ce matin du 16 juillet 1942, jour de la Rafle, la vie paisible de Joseph bascule. On sait déjà que les lois nazies avaient interdit aux Juifs d'aller dans les parcs, les théâtres et les commerces, et qu'il leur était imposé de porter l'étoile jaune sur la poitrine, mais sa famille ne s'attendait pas a ce qu'elle soit raflée.








Joseph et tous les autres Juifs resteront de quatre à sept jours dans le Vélodrome d'Hiver. Leurs conditions de vie sont choquantes, on s'imagine dans ce vélodrome avec eux et on prend conscience de l'horreur qu'ils ont subi en 1942 et du fait que ce soit une réalité. Un caporal audacieux, ému par toutes ces personnes affamées, malades et paniquées donne pour ordre à ses pompiers d'ouvrir les tuyaux et d'arroser toutes les personnes, enfants et familles, pour leur donner à boire et remplir leur unique gobelet. Ils étaient les seules à pouvoir entrer et sortir de là, ils recevaient alors des tas de mots sur des bouts de papiers et en sortant ils allaient les poster. Ce caporal a vraiment existé et il n'est pas le seul à avoir aidé des Juifs. Une aide soignante a permis l'évasion de nombreuses personnes, elle s'est surmenée afin de leur apporter un minimum de confort.

Une fois libérés de ce stade, Joseph et ses deux amis, jeunes et fidèles. Nono et Simon, furent envoyés au camp de Beaune-la-Rolande. Il n'y avait pas d'hygiène. Le camp était sale. La plupart des personnes souffraient de dysenterie (problèmes intestinaux). Ils ne bénéficiaient que d'un seul repas dans la journée. Ce repas, composé d'un peu de soupe et d'un petit bout de pain, ne suffisait pas aux adultes et aux enfants. Ceux qui possédaient des bijoux et des montres préféraient tout jeter dans les toilettes plutôt que de les donner aux Allemands. Ils jetaient même de l'argent et des tas de billets. Lors d'une corvée qu'on lui avait donné, Joseph trouva de l'argent en vidant les toilettes. Cet argent lui permettait de se projeter, d'avoir comme but de s'évader. Alors un midi, à l'heure de la soupe, avec une distraction et l'aide de Annette Monod (alias l'aide soignante), un ami et lui fuguèrent et traversèrent l'épaisse couche de barbelés qui entourait le camp. Après des heures de douleurs, ils étaient enfin libres.





Le film se termine lorsque l'on voit les enfants partir en wagon vers un autre camp, sûrement un camp de la mort. Affaiblie par le même régime alimentaire que les juifs qu'elle suivait, Annette Monod s’était évanouie mais ne s'était réveillée que lorsque le wagon était parti. Les dernières secondes de ce film sont si touchantes, tous ces enfants qui partent et Annette qui arrive trop tard sur le quai, trop tard pour les sauver.


III/ Après la Rafle

Après la sortie du film, plusieurs personnes ont demandé à Joseph ce qu'il en était de sa vie après s'être évadé. Plusieurs propositions de livres lui ont été faites. Il céda et écrit son livre « Après la Rafle » pour raconter son parcours de survivant.



Sarah Jenny 3ème Lilas
source : toutes les images viennent du film

(sauf  la couverture du livre au editions michel lafon)

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